La Nouvelle Zélande…

Nous voici en Nouvelle-Zélande! Myriam et moi rêvions de ce pays depuis fort longtemps, et notre patience est, depuis bientôt 3 semaines, largement récompensée…

Comme je crois vous l’avoir déjà dit, nous avons choisi pour visiter l’ile du Sud de louer un petit camping-car, afin de jouir d’un maximum de mobilité. Nous sommes accueillis à notre arrivée à Christchurch par Martin, une de mes relations de travail, chez qui nous passerons les 2 premières nuits de notre séjour, pour nous reposer d’un voyage un peu compliqué, et profiter de l’hospitalité Kiwi. Notre première soirée verra notre “intronisation” en tant que membres honoraires d’une confrérie nommée “HASH HOUSE HARRIERS”, dont les membres se rencontrent régulièrement pour boire de la bière et randonner….. Nous buvons et marchons donc, tout en picorant auprès de nos compagnons de promenade des idées d’itinéraires et de visites…

La découverte de Christchurch est pour nous une immense surprise, nous avions comme tout le monde entendu parler d’un tremblement de terre meurtrier, vite oublié par les media, et donc par le public, suite à l’accident nucléaire de Fukushima. La réalité de l’après-catastrophe nous frappe comme une gifle, le centre ville est toujours dévasté, des immeubles en lambeaux attendent une démolition prochaine, des terrains vagues sont autant d’anciens emplacements de maison ou de tour de bureaux, des quartiers résidentiels entiers ont été effacés de la carte, et les maisons qui restent debout affichent des angles tout à fait improbables. La reconstruction se fait très lentement, et nous demandons sans vraiment obtenir de réponse où ont été relogées les victimes du séisme…. L’émotion de notre hôte est, comme vous pouvez l’imaginer, palpable, et communicative…

Nous quittons donc Christchurch pour une balade de 3000km, traversant des paysages extraodinairement variés. La plaine côtière

Cède sa place à un paysage montagneux,

Où lacs et massifs enneigés se succèdent. Cette fin de printemps austral est tardive, et nous croiserons au long de notre périple quelques flocons de neige….

La Nouvelle-Zélande est un pays tout récent (d’un point de vue européen), et peu peuplé, 4 millions d’habitants. Seul 1 million de personnes (et 7 fois plus de moutons) résident sur l’île du Sud, et nous ne croiserons donc que peu de locaux, tous plus charmants et avenants les uns que les autres. De ce rude mode de vie découle une gentillesse et une ouverture à l’autre qui nous ravissent.

Bien qu’à des latitudes comparables à celles de la France, autour des 45°, le climat est ici très différent, à une altitude donnée. “Nos” glaciers descendent jusque vers 1200 ou 1300m, alors qu’ici, il suffit de faire quelques km depuis la plage pour aller contempler une langue glacière, à 250m d’altitude!

Les approches qui permettent de rejoindre ces glaciers ne sont guère alpines, vous l’imaginez, cher lecteur, et nous traversons donc des forêts pluviales, et les chemins sont flanqués de superbes fougères arborescentes qui culminent à une bonne quinzaine de mètres de hauteur….. Nous sommes vraiment à cent lieues de “notre” bon vieux Glacier des Bossons….

Nous alternons ainsi mer et montagne, pour notre plus grande joie, et admirons des côtes déchiquetées, avec en arrière plan des montagnes enneigées.

Après cette “éprouvante”errance, nous retrouvons le confort d’une maison grâce à Ashley, avec qui nous échangeons pour un peu plus de 15 jours à Auckland, toujours en Nouvelle-Zélande. Ce sympathique octogénaire a fait ses valises (il va s’installer chez des amis) pour nous laisser jouir de sa maison, et nous ferons de même lorsqu’il viendra en Septembre 2013 pour sa moitié d’échange non simultané. La maison est, comme d’habitude depuis le début de nos échanges, idéalement placée, à quelques centaines de mètres de la plage, et quelques km du centre ville d’Auckland. Alix dispose d’un immense parc, et d’un terrain de jeux aménagé, à 30 secondes de marche; nous reprenons ainsi notre train-train quotidien, de balades, de siestes, de rencontres avec d’autres parents (et d’autre adhérents d’Homelink Holly et Peter, avec lesquels nous n’avons pu finalisé d’échange, mais qui nous ont fait découvrir leur magnifique environnement!),

Et toujours quelques escapades d’un ou deux jours, ici par exemple à Rotorua, région volcanique aux couleurs extraordinaires,

Une bienheureuse routine, en somme! Notre rythme va bientôt commencer à s’accélérer, avec des échanges qui seront sur une cadence de 2 ou 3 semaines, et c’est bien au chaud, entre 2 plongées ou sessions de surf, que je vous raconterai la suite de nos aventures, depuis Hawaii, où nous passerons les fêtes, avec les grands-parents maternels d’Alix!

A bientôt!

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