LA DOLCE VITA…

Comme vous le savez depuis la semaine dernière, l’Italie a détrôné les Etats Unis d’Amérique comme première destination recherchée par les membres français de Homelink. N’est-ce pas l’occasion rêvée pour reprendre notre tour d’Europe des capitales, et de s’arrêter quelques jours à Rome ?

Depuis sa création par Romulus, le jumeau fratricide, en avril 753 avant notre ère, la ville s’est quelque peu développée, jusqu’à compter environ 3 millions d’habitants. Alors laissez-vous tenter par l’une des 93 offres d’échange de maison qui y sont répertoriées ! La ville aux 7 collines est en effet une destination à la fois historique, romantique ou religieuse qui jouit d’un climat plus que clément où chacun pourra venir découvrir ses très nombreuses facettes.

A l’occasion d’un anniversaire –toutes les occasions sont bonnes pour échanger !-Myriam et moi avons donc cherché et trouvé un échange non-simultané à deux pas de la cité du Vatican. Rome, comme beaucoup d’autres villes de cette importance, rend l’échange de voiture inutile, voire contre-productif, son réseau de transports en commun est suffisamment développé, pour un usage récréationnel, en tout cas. Le bus qui nous amène vers notre chez-nous le temps d’un long weekend longe une file d’attente de plusieurs centaines de mètres, nous annonçant qu’il nous faudra trouver des solutions coupe-fil pour l’entrée au musée du Vatican…

La partie de la cité qui nous intéresse est son centre historique, bien sûr, et nous avons, grâce à la localisation des offres sur le site d’Homelink, pu aisément cibler notre recherche. Les points d’intérêt sont si nombreux qu’il est illusoire de trouver un point de chute réellement central mais, en empruntant les 2 lignes du métro romain, les distances se raccourcissent suffisamment pour continuer son exploration à pied.

Lorsqu’il s’agit d’un court séjour, et de la découverte d’une ville de cette importance, deux options sont possibles ; faire une énorme préparation en amont, et organiser un agenda précis, ou faire confiance à ses hôtes, et à leurs conseils, ainsi qu’à ses propres envies, et se laisser porter par ses dernières. Nous avons choisi cette option, et nous commençons donc à flâner en nous dirigeant vers la fameuse cité du Vatican. Notre première impression est que Rome est livrée aux touristes, et aux attrape-touristes, et que les italiens sont, eux, absents de l’équation. Nous sommes sans cesse rabattus vers de pseudo guides, pseudo coupe-file, et achevons finalement notre slalom devant la place Saint-Pierre, le souffle coupé par l’immensité des lieux. Si la visite de la Basilique est gratuite, je vous conseille de prendre de la hauteur, et de visiter, pour quelques euros, le dôme de cette dernière. Le chemin y menant est étroit, pour dire le moins, mais la vue qui s’offre depuis la terrasse justifie largement la suée…

Rome est donc une ville où l’on marche beaucoup. Myriam et moi sommes habitués à voyager, et à visiter, mais nous nous faisons pourtant toujours piéger par l’enthousiasme du premier jour… comme vous, j’imagine. En effet, il y a tant de chose à découvrir dans des endroits comme celui-là, que l’on en oublie ses jambes, et leurs limites… Piétiner dans les files d’attente, déambuler dans le marché couvert de la Via Cola di Rienzo faire le tour du Château Saint Ange ne sont pas sans conséquences sur nos mollets, et nous ne pouvons que constater que nous n’avons plus vingt ans, et qu’il nous faudra nous calmer…

Une pizza plus tard, mangée dans une trattoria qui ne paie pas de mine, mais de laquelle nous voyons avec surprise sortir le président de la République de Madagascar, nous partons explorer le Trastevere, non sans avoir acheté dans l’enceinte de la Basilique Saint-Pierre des billets coupe-file pour le musée du Vatican, et son incontournable, pour une première visite, chapelle Sixtine.

Cet épisode nous rappelle l’importance des notes et conseils laissés par les partenaires d’échange, qui permettent ainsi de découvrir des perles rares, nous serions en effet passés devant cette pizzeria sans détourner le regard, ratant ainsi les meilleures spécialités, d’après nos hôtes, de ce quartier de la ville. Dans la même veine, nos hôtes nous ont recommandé, lors de notre visite du Colisée et du Palatin, de prendre les billets d’entrée pour le second, où la file d’attente est réduite à zéro, alors même que c’est pendant une bonne heure que patientent les touristes au Colisée, pour obtenir exactement les mêmes billets, ces 2 attractions n’en étant en fait qu’une seule….

Nous aurons également suivi le conseil secret le moins bien gardé de la ville : manger où l’on entend parler italien ! Cette recommandation fonctionne partout dans le monde (pour autant que l’on puisse reconnaître le langage local !), et sauve de bien des déboires culinaires….

Puisque ces quelques jours de dolce vita ne nous permettront pas de visiter tous les monuments, nous faisons le choix de nous laisser vivre, et guider par ces petites rues, la plupart aussi désertes que charmantes, en nous disant que cet intermède romain en appellera d’autres, avec peut-être un rythme de visites un peu plus cadré!!!

J’espère par ces quelques mots vous avoir donné envie de visiter cette fantastique ville, et vous propose de continuer la visite sur la page Facebook du site, où vous pourrez découvrir quelques photos supplémentaires des 7 collines !

A bientôt pour de nouvelles aventures,
Laurent.