La barrière de la langue…

Je vais immédiatement, si vous le voulez bien, démythifier ce titre ; la barrière de la langue n’existe pas…. au sein de la francophonie!

Voici un bel exemple de tautologie, sans doute, mais rien n’est pourtant moins vrai. Si vous souhaitez vous dépayser, vous pouvez tout d’abord trouver l’exotisme à deux pas de chez vous (lisez ou relisez le billet concernant les locavores),  ou franchir les frontières et visiter nos voisins, qu’ils soient Belges, Suisses ou Luxembourgeois, s’aventurer dans quelques vallées italiennes et néanmoins francophones, dont la fabuleuse vallée d’Aoste.

Si vous voulez vous aventurer vers de plus lointaines contrées, il vous suffira de réviser votre histoire, pour reconstituer l’ancien empire colonial, où le français reste la plupart du temps l’une des langues officielles. Afrique du nord, de l’ouest (savez-vous que la côte qui s’étire au sud de Dakar, au Sénégal, est un paradis tropical, à 5 heures d’avion de Paris ?), Asie du sud-est, où le français reste également très parlé au Cambodge et au Viêt-Nam, et qui offrent un dépaysement absolu, des visages toujours souriants, et un coût de la vie sur place on ne peut plus réduit. Chacun de ces 3 pays offre une seule et unique possibilité d’échange, précipitez-vous !

N’oubliez pas que la France est bien plus vaste que la métropole, et que nos départements et territoires ultramarins sont autant d’appels à la découverte et au partage. Ici, tout est si identique, et tout est si différent ! Guadeloupe et Martinique offrent les tropiques sans avoir à montrer son passeport (10 offres d’échange de maisons), tout en accueillant le voyageur par des fonds marins extraordinaires, et des paysages volcaniques à couper le souffle.

la réunion

Bien que plus éloignée, l’île de la Réunion (5 offres) est un concentré de climats et de reliefs si différents que l’on peut, en basculant d’une côte à l’autre, s’imaginer que l’on a changé de contrée ! Le décalage horaire est quasi nul, ce qui permet de se caler à l’arrivée, ou au retour, presqu’instantanément. Et là encore, les amoureux de montagne et de mer ne seront pas déçus, les levers de soleil au Piton des Neiges sont magiques (et les petits déjeuners qui suivent ces derniers à la caverne Dufour ne le sont pas moins…), les baleines migrent si près des plages de l’ouest de l’île que l’on peut les voir sans se mouiller les pieds. Quant aux cirques célèbres, ils donnent une leçon d’histoire en même temps qu’une leçon d’humanité, et de simplicité, tant la vie y est à la fois douce et dure…

cirque réunion

 

A deux pas de là, Maurice (2 offres) est également francophone. Et en poussant beaucoup, beaucoup plus loin, ce sera l’accueillante Polynésie française, ou la Nouvelle-Calédonie, qui offriront au visiteur tout ce qu’il peut espérer de destinations aussi mythiques, et là encore sans avoir à utiliser un quelconque logiciel de traduction !

Si la chaleur et les palmiers vous agacent, ne vous inquiétez pas, car l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon est également français ! Sans oublier nos amis québécois, qui se font toujours une joie de palabrer avec leurs cousins français. Et le Québec (et ses 231 offres) est une destination fabuleuse à toute époque de l’année. Le froid souvent sec duquel il s’entoure l’hiver est de moins en moins marqué, réchauffement climatique oblige, et le ski est agréable dans les petites mais accueillantes stations des Laurentides. L’été, une longue virée le long du Saint-Laurent, au moins jusqu’au village de Tadoussac, est un road trip inoubliable.

st. Pierre et Miquelon

 

Paysages fantastiques, bélugas nageant en bandes dans les eaux froides du fleuve, formidables chutes de Montmorency…. Si vous en avez le courage, la Gaspésie invite aussi au voyage, tout comme un –long- crochet vers le Lac Saint-Jean. À l’automne, l’été indien pare de ces incroyables couleurs les forêts d’érables, et Montréal, comme la ville de Québec, deviennent de merveilleuses cités ; le beau temps est toujours présent, mais les hordes de touristes non.

Pour conclure cette liste non exhaustive de destinations francophones, l’on peut sans doute ajouter la Louisiane (7 offres dans le carré français de la Nouvelle Orléans), bien que le français n’y soit plus parlé que par quelques familles, et une élite, ou encore Haïti, où il demeure une des langues officielles.

Mais surtout, pour conclure ce billet, l’on peut sans problème aller au-delà de peurs parfois irraisonnées, et s’aventurer dans des pays ne parlant pas le français. Tout simplement parce que dans l’immense majorité des cas, vos partenaires d’échange auront prévenu des amis, des voisins francophones ou francophiles qui se couperont en quatre pour résoudre le moindre problème. Tout simplement parce que ces fameux traducteurs automatiques fonctionnent la plupart du temps, pour les demandes les plus basiques, en tout cas. Tout simplement parce que voyager, c’est être curieux, et que la barrière de la langue peut se révéler une force, autant qu’elle donne l’impression d’être une faiblesse…

Pendant notre tour du monde, mes beaux-parents accueillaient un à un nos partenaires d’échange. Ne parlant pas anglais, ils invitaient néanmoins chacun de ces partenaires à un déjeuner ou un dîner, qui se déroulait invariablement de manière fantastique. Souvent, le golf et un certain Jack Daniels (dois-je ici signaler que ce dernier doit être consommé avec modération ?) étaient terriblement efficaces pour rapprocher les hommes, ainsi que, très trivialement, le simple fait de parler avec ses 2 mains !

Alors prenez entre ces dernières votre courage, et partez où vous voulez, la barrière de la langue est un mythe…

A bientôt !

Laurent